Dans l’univers scintillant des célébrités, certaines figures choisissent de vivre loin des projecteurs, préservant jalousement leur jardin secret. Soraya Miranda, compagne du célèbre chanteur Kendji Girac, était l’incarnation parfaite de cette discrétion. Cependant, un drame survenu dans la nuit du 21 au 22 avril 2024 l’a propulsée malgré elle sous les feux des projecteurs, révélant une femme de l’ombre soudainement exposée à la lumière crue de l’actualité. Cet article lève le voile sur celle qui partage la vie de l’artiste, une femme dont le nom est désormais indissociable d’un des chapitres les plus sombres de la vie du chanteur. Qui est vraiment Soraya Miranda, cette mère de famille au destin bousculé par une nuit tragique ?

Une vie choisie dans l’ombre avant la tempête médiatique
Avant que son nom ne fasse la une des journaux, Soraya Miranda menait une existence paisible, loin de l’agitation médiatique qui entoure son compagnon, Kendji Girac. Leur histoire d’amour, qui a débuté en 2014, a toujours été marquée par un sceau de discrétion. Kendji, lui-même très attaché à ses racines et à sa vie privée, a toujours veillé à protéger sa compagne et leur famille de l’exposition publique.
Une rencontre en Suisse et un amour préservé
Selon les informations disponibles, Kendji Girac et Soraya Miranda se sont rencontrés en Suisse, pays d’origine de la jeune femme. Leur relation a commencé bien avant que Kendji ne devienne le phénomène musical que l’on connaît, après sa victoire dans l’émission The Voice en 2014. Soraya, d’origine suisse et issue de la communauté des gens du voyage par sa mère, a su trouver sa place aux côtés d’un artiste à la carrière fulgurante, tout en restant fidèle à son désir d’anonymat.
Elle n’apparaissait que très rarement en public à ses côtés. Les quelques clichés volés par les paparazzis ou les rares confidences du chanteur constituaient les seules bribes d’information sur leur couple. En 2020, lors d’une interview, Kendji confiait son désir de fonder une famille, sans jamais nommer celle qui partageait sa vie, la décrivant simplement comme une personne qui n’était “pas du milieu” de la musique. Cette volonté de la préserver était une constante.
L’arrivée de leur fille, Eva Alba : un bonheur familial protégé
Le 26 janvier 2021, le couple accueille son premier enfant, une petite fille prénommée Eva Alba. La naissance de leur fille a renforcé ce désir de protection. Kendji Girac, papa comblé, partageait parfois des moments de tendresse avec sa fille sur les réseaux sociaux, mais toujours en prenant soin de dissimuler son visage. Soraya, quant à elle, demeurait totalement absente de ces publications. Elle incarnait cette force tranquille, ce pilier essentiel à l’équilibre de l’artiste, loin du tumulte de la célébrité. Elle gérait le quotidien, élevait leur enfant, offrant à Kendji un havre de paix indispensable à sa créativité et à son bien-être.
La nuit du drame : le 22 avril 2024, quand tout bascule
Cette vie paisible et organisée a volé en éclats dans la nuit du dimanche 21 au lundi 22 avril 2024. Sur une aire d’accueil des gens du voyage à Biscarrosse, dans les Landes, une détonation retentit. Kendji Girac est retrouvé grièvement blessé par balle au thorax. L’incident, initialement traité comme une possible agression, va rapidement prendre une tournure bien plus complexe et intime.
Les faits et l’intervention des secours
Il est environ 5h30 du matin lorsque les secours sont alertés. À leur arrivée, ils découvrent le chanteur, conscient mais dans un état critique, avec une plaie par balle au niveau de la poitrine. Soraya Miranda est à ses côtés, en état de choc. Elle est la première à donner l’alerte et à fournir les premiers éléments aux enquêteurs.
Transporté d’urgence à l’hôpital de Bordeaux, le pronostic vital de Kendji Girac est engagé. La nouvelle se répand comme une traînée de poudre. Les médias affluent, et le nom de Soraya Miranda, jusqu’alors connu uniquement d’un cercle restreint, est projeté sur la scène nationale. L’affaire a été largement couverte par des médias comme Le Parisien, qui a suivi l’évolution de l’enquête heure par heure.
Le témoignage clé de Soraya au cœur de l’enquête

Dès les premières heures, le témoignage de Soraya est crucial. Dans un premier temps, la version d’un accident domestique est évoquée. Kendji Girac aurait affirmé aux secours avoir mal manipulé une arme à feu achetée la veille sur une brocante. Cependant, cette version est rapidement mise à mal par les expertises balistiques.
Placée au centre de l’enquête pour “tentative d’homicide volontaire”, Soraya est entendue longuement par les enquêteurs. Son récit, précis et circonstancié, va éclairer les zones d’ombre de cette nuit tragique. Elle décrit une dispute conjugale sur fond de tensions liées à l’alcoolisation du chanteur. Selon ses dires, rapportés lors d’une conférence de presse du procureur de la République de Mont-de-Marsan, Olivier Janson, Kendji serait rentré d’une soirée au casino très alcoolisé. Une dispute aurait éclaté, durant laquelle Soraya aurait menacé de le quitter. C’est à ce moment-là que le chanteur, dans un acte désespéré de “chantage au suicide”, aurait tourné l’arme contre lui.
Ce témoignage a été déterminant pour l’orientation de l’enquête, écartant la piste d’un tir provenant d’une tierce personne et mettant en lumière les failles personnelles de l’artiste.
Portrait d’une femme forte et digne face à l’épreuve
L’affaire a révélé une facette de Soraya Miranda que le grand public ignorait : celle d’une femme de caractère, capable de faire face à une situation d’une violence inouïe avec une dignité remarquable.
Origines et parcours professionnel
Soraya Miranda, née en 1999, est de nationalité suisse. Elle a grandi à Genève dans un cadre qui, selon les dires, valorise l’éducation et le travail. Avant de dédier sa vie à sa famille, elle poursuivait des études en Suisse, dans une école privée réputée. Loin de l’image parfois véhiculée, Soraya est décrite par ceux qui la connaissent comme une jeune femme “brillante”, “moderne” et très éloignée des stéréotypes.
Sa décision de suivre Kendji et de fonder une famille a été un choix de vie assumé, mais elle n’a jamais renié ses propres aspirations. La crise a mis en lumière son rôle de pilier non seulement affectif mais aussi structurel dans la vie du chanteur.
La gestion de la crise : entre protection et vérité
Dès les premières heures, Soraya a eu un double réflexe : protéger son compagnon et leur fille, mais aussi collaborer avec la justice. Son témoignage, bien que mettant à mal l’image publique de Kendji Girac, a été perçu comme un acte de courage. Elle n’a pas cherché à dissimuler la vérité, même si celle-ci était douloureuse et révélait des problèmes d’addiction et de détresse psychologique chez le père de sa fille.
Dans une déclaration exclusive transmise au Parisien, quelques jours après le drame, elle a tenu à rétablir certaines vérités, fatiguée des “contre-vérités” qui circulaient. Elle y a fermement démenti les rumeurs de violences conjugales de la part de Kendji : “Kendji ne m’a jamais fait de chantage au suicide, que les choses soient claires. (…) Je n’ai jamais subi la moindre violence quelle qu’elle soit de sa part. Je suis peinée que l’on ait pu dire des choses pareilles.”
Cette prise de parole, la seule à ce jour, montre sa volonté de contrôler le narratif et de protéger l’homme qu’elle aime, tout en reconnaissant ses faiblesses. Elle y décrit un “homme d’une grande douceur”, mais aussi un homme qui a besoin d’aide.
L’impact médiatique et la pression sur le couple
La soudaine notoriété de Soraya Miranda s’est accompagnée d’une pression médiatique intense et parfois intrusive. Son nom, son visage et son histoire ont été disséqués, analysés et commentés sur toutes les plateformes.
De l’anonymat à la surexposition
En quelques heures, Soraya est passée du statut de “compagne de” anonyme à celui de protagoniste d’un fait divers majeur. Les recherches Google sur son identité ont explosé. Des magazines comme Paris Match ont consacré des articles entiers à son profil, cherchant à percer le mystère de cette femme de l’ombre.
Cette exposition a été brutale. Elle a dû faire face non seulement au traumatisme de l’événement, à l’angoisse pour la santé de son compagnon, mais aussi au regard du public et des médias. Sa vie privée, si chèrement protégée, est devenue un sujet de débat public.
Les défis pour l’avenir du couple
L’affaire a inévitablement laissé des cicatrices profondes. La conférence de presse du procureur a exposé publiquement les tensions au sein de leur couple, les addictions de Kendji et la détresse qui a mené à son geste. La question de l’avenir de leur relation s’est naturellement posée.
Soraya, dans sa déclaration, a exprimé son souhait de se concentrer sur la guérison de Kendji et le bien-être de leur fille : “Aujourd’hui, je souhaite me consacrer à ma fille et à mon compagnon. J’ai besoin de me retrouver en famille. Je demande à ce que l’on respecte notre choix.”
Le chemin de la reconstruction sera sans doute long. Il impliquera un travail sur les addictions pour Kendji, comme il l’a lui-même reconnu dans ses auditions, et un processus de guérison pour leur couple et leur famille. La solidité de leur lien, forgé pendant dix ans loin des caméras, sera leur plus grand atout pour surmonter cette épreuve.
Conclusion : Soraya Miranda, bien plus que “la compagne de”

La crise traversée par Kendji Girac a révélé au grand public une femme, Soraya Miranda, dont la force et la dignité forcent le respect. Loin d’être une simple figure dans l’ombre d’un artiste célèbre, elle est apparue comme un pilier, une mère protectrice et une compagne aimante mais lucide, confrontée à une situation d’une complexité extrême.
Son histoire met en lumière la difficile dualité de la vie avec une célébrité : la quête de normalité et d’anonymat face à l’inéluctable exposition que peut provoquer un drame. En choisissant de parler avec justesse et retenue, elle a réussi à reprendre un certain contrôle sur son image et son histoire, tout en protégeant l’essentiel : sa famille.
L’avenir dira comment le couple se reconstruira après ce séisme. Mais une chose est certaine : Soraya Miranda a montré qu’elle était bien plus que “la compagne de Kendji Girac”. Elle est une femme à part entière, dont le courage et la résilience face à la tempête médiatique et personnelle resteront un exemple marquant. Le chemin vers la guérison est désormais leur priorité, loin du bruit et de la fureur du monde, pour retrouver la paix qu’ils avaient si bien su préserver.